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La protection de vos cultures des dégâts occasionnés par la faune sauvage

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Question 

Quels sont les moyens de prévention des dégâts occasionnés aux cultures par la faune sauvage ?

Réponse :

Afin de se prémunir contre les dégâts, la Commission Technique Locale (CTL) de chaque commune peut vous proposer des solutions préventives :

  •  L’augmentation de la pression de chasse pendant la période d’ouverture. La Fédération des Chasseurs mobilise alors les différents gestionnaires de territoire avec l’appui de la profession agricole.
  • L’utilisation de répulsifs, mais pour lesquels les résultats ne sont pas toujours très concluants. 
  • L’utilisation de rubalises avec une efficacité marquée principalement pour les cervidés.
  • La mise en place de clôtures, qui peuvent être fournies par la Fédération des Chasseurs, sous réserve de la signature d’une convention précisant les rôles de chacun dans la pose et l’entretien du matériel.

 

Pour connaître les coordonnées du CTL qui intervient sur votre commune, appelez la fédération de chasse.

Question :

J’ai des dégâts sur mes cultures, que faire ?

Réponse :

Si vous êtes victime de dégâts causés par les grands animaux (sanglier, cerf et chevreuil), vous devez vous signaler à la Fédération des chasseurs au 05 49 61 06 08 qui pourra alors vous orienter dans toute la procédure : déclaration de dégâts, suivie d’une expertise provisoire puis d’une expertise définitive avant récolte. Vous trouverez tous les contacts sur notre site internet rubrique Mon territoire/ La chasse.

Concernant les dégâts liés aux corvidés, la Chambre d’agriculture réalise une enquête accessible en ligne sur notre site internet, permettant un recueil des dégâts occasionnés à vos cultures. Cette enquête permet de produire des données chiffrées nécessaires au dossier de renouvellement du classement « nuisibles » du corbeau freux et de la corneille noire et de porter le dossier de demande de dérogation pour réduire les populations de Choucas des tours. Aujourd’hui, nous avons eu que très peu de réponses à cette enquête. Sans un nombre suffisant de données, il sera difficile, voire impossible de renouveler ou demander un classement nuisible de ces espèces.

Vous pouvez également protéger vous-mêmes vos semis et vos parcelles de toutes les espèces nuisibles en obtenant votre permis de chasser.

Les solutions selon les espèces :

  • Corvidés et étourneaux :

Pour ces espèces classées ESOD (espèces susceptibles d’occasionner des dégâts), vous devez faire une demande d’autorisation de destruction à tir à partir du formulaire disponible sur le site de la Préfecture : Politiques publiques/Environnement, risques naturels et technologiques /Chasse et faune sauvage/Chasse : formulaires et démarches en ligne. Le tir doit se faire d’un poste matérialisé de la main de l’homme (un piquet de couleur peut suffire). L’utilisation d’appelants vivants ou artificiels s’avère, en général, efficace.

  •  Pigeon ramier :

Pour cette espèce qui est chassable, en curatif, vous pouvez faire une demande de chasse particulière à partir du formulaire disponible sur le site de la Préfecture. Le tir doit se faire d’un poste matérialisé de la main de l’homme (un piquet de couleur peut suffire). Il est interdit d’utiliser des appelants vivants ou artificiels.

  • Pigeon de ville :

Pour cette espèce, qui est classée domestique, il est possible de réagir mais uniquement sur le lieu des dégâts et au moment des dégâts. Elle ne s’applique pas sur le trajet conduisant les oiseaux sur la parcelle.

La seule formalité est un arrêté communal autorisant la régulation de cette espèce. Néanmoins, nous vous conseillons que les tireurs soient en possession du permis de chasser, d’un papier indiquant la délégation si l’acte de tir est délégué, et que la mairie soit informée au préalable de ces interventions. Vous ne pouvez pas vous approprier les oiseaux tués. Ils doivent rester sur place au moins 24 heures avant d'être enterrés.

 

 Fanny PUGEAUX et Jean Luc PEFAU

Chambre d'agriculture de la Vienne