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Le loup : rencontre avec les services de l'État

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Le loup : rencontre avec les services de l'État

Suite aux récentes suspicions d'attaques de loup dans l'Est de la Vienne, et à la reconnaissance officielle (via des photos et des vidéos authentifiées) de la présence du loup dans les départements de la Charente-Maritime, de l’Indre et de la Charente, la Chambre d'agriculture de la Vienne avait officiellement écrit à la Préfecture. L'objectif de ce courrier était d'attirer l'attention des services de l’État sur le sujet et demander un rendez-vous dès que possible avec les services concernés, afin d’être proactif.

Vendredi 6 mars, la Chambre d'agriculture de la Vienne a donc rencontré les services de la DDT et de l'OFB. Était également présente la DDPP.

Les services de l'État nous ont d'abord assuré de leur entière mobilisation sur le sujet, et nous a précisé qu'une série de mesures allait être mise en place :

  • Tout d'abord, une fiche "réflexe", va être communiquée aux éleveurs. Elle explique la démarche à suivre pour que les agents de l'OFB puissent faire les constats dans les meilleures conditions possibles (protection du cadavre...).
  • Sur cette fiche figure également un numéro unique de téléphone (et une adresse mail), pour signaler aussitôt les cas de prédation avec suspicion d’attaque de canidés. Des agents de la DDT en assureront la permanence 24H/24 et 7J/7J. Ils centraliseront les informations et les feront suivre instantanément aux agents de l'OFB.
  • Deux agents de L'OFB sont d’ores et déjà sur le terrain tous les weekends, pour faire rapidement des constats si nécessaire. Il va de soi qu'en cas de visite, bienveillance et cordialité sont de rigueur.
  • Les résultats de ces constats seront envoyés à la cellule spécialisée de Bordeaux pour analyse. La conclusion de ces résultats, ou rapport d'expertise, sera désormais systématiquement envoyée par la DDT à l'éleveur.

 

C'est en cherchant les indices que la présence du prédateur pourra être parfaitement avérée. La Chambre d'agriculture recommande donc vivement aux éleveurs qui ont des suspicions, de faire établir des constats par l'OFB.

Une réflexion va être engagée par la Chambre d'agriculture sur "comment anticiper le phénomène". Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Ainsi, suite à la réunion du 17 février dernier à Plaisance, organisée par la Confédération Paysanne, nous vous proposerons une nouvelle séance publique d’ici quelques mois, en présence des services de l’État, pour continuer de vous informer et enclencher si nécessaire d’autres actions concrètes.

 

Antoine Laporte-Many et Alain Guillon