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Colza associé

La culture de colza dans notre département connait de nombreux échecs ces dernières années, conduisant certains agriculteurs à renoncer à cette culture.

L’une des principales causes de ces difficultés est la présence de plus en plus importante d’un ravageur, la grosse altise, provoquant des dommages aux colzas qui vont parfois jusqu’à la destruction quasi-totale de la culture.

Deux pistes de travail sont explorées pour diminuer les dégâts liés à ce ravageur :

Mettre tout en œuvre pour avoir des plantes de colza suffisamment vigoureuses à l’arrivée de ce ravageur pour leur permettre de résister aux attaques,
« Leurrer » cet insecte en semant avec le colza des « plantes compagnes ».

L’objectif de cette expérimentation, menée sur l’Aire d’Alimentation du Captage de Gué de Sciaux, était de comparer deux modes de conduite de la culture de colza :

Une conduite dite « classique » : semis le 20 août, semences de ferme, pas d’apport d’effluent d’élevage ;
Une conduite dite « innovante » : semis précoce, le 8 août, en association avec des plantes compagnes (féverole et fenugrec), variété sélectionnée pour sa croissance rapide, semence traitée avec un Stimulateur des Défenses Naturelles (Bacillus amylolifaciens) et apport de lisier de porcs.

Ces itinéraires techniques ont été testés sur deux bandes voisines

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Ces deux bandes de colza ont été suivies tout au long du cycle de la culture, et un certain nombre de notations a été réalisé :