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Les bonnes questions à se poser avant d’aménager une bergerie

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Un projet bâtiment est le moment clé où l’éleveur va construire ses futures situations de travail, celles qui lui permettront de réaliser un travail conforme à ses attentes et compatible avec sa santé, aujourd’hui et à long terme. On cherchera le compromis qui alliera de bonnes conditions de réalisation du travail, le bien-être animal et les performances techniques et économiques. Ces éléments ne sont pas contradictoires, au contraire, de bonnes conditions de travail favorisent l’amélioration des performances techniques et économiques. Le premier élément consiste à éviter les ports de charges pour préserver le dos, les membres supérieurs… Par exemple, les solutions de distribution automatique, mécanisée, ou transportée au plus près de la distribution (brouette, quad…) permettent de répondre à chaque situation de bâtiments et/ou de lots d’animaux.

 

Les éléments à prendre en compte

Pour faciliter la surveillance, on cherchera une position qui permette de voir les animaux sans passer sur l’aire paillée et sans déranger les animaux. Ne pas avoir à enjamber les claies en prévoyant suffisamment de portillons pour que l’accès à tous les lots soit facile est un autre élément à prendre en compte. Pour travailler sans déplacement excessif, il est important de prévoir un point de rangement pour la pharmacie et les outils d’enregistrement à proximité et qui ne gêne pas la circulation et qui ne soit pas accessible aux animaux. Enfin, des précautions d’hygiène simples sont importantes pour l’éleveur, les salariés et les intervenants extérieurs. Un point d’eau chaude avec du savon est par exemple très appréciable. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’onglet des recommandations sur la page WEB equip-innovin sur www.idele.fr et www.inn-ovin.fr.

 

Prévoir des portillons pour enjamber le moins possible

CP : CIIRPO


Béatrice Griffault, Chambre d’agriculture Vienne

Laurence Sagot, Institut de l’Elevage/ CIIRPO

D’après Josiane Voisin, ergonome à MB²

Les activités du  CIIRPO sont financées par l’Union Européenne  et les conseils régionaux Nouvelle-Aquitaine et Région Centre-Val de Loire