Dérobées : ce qu’il faut éviter
Les brebis s’accommodent très bien de la grande majorité des espèces fourragères semées en dérobées.
Il y a toutefois quelques espèces qu’il vaut mieux éviter. La moutarde est l’une d’entre elles. A grande dose, cette plante est en effet toxique du fait de sa teneur en glucosinolates.
Les autres crucifères telles que le colza, les navettes, les raves ou les radis ne posent par contre pas de problème sanitaire particulier.
Dans la famille des légumineuses, les trèfles d’Alexandrie et Incarnat sont particulièrement utilisés. Ils présentent entre autre l’avantage de ne pas être acidogènes.
Parmi les graminées, seul le sarrasin est susceptible d’induire des problèmes de photosensibilisation sur les animaux.
Enfin, attention à la gesse et à la vesce velue : les graines sont toxiques. Celles de gesse par exemple contiennent un neurotoxique à l’origine de défaut de motricité. Un pâturage avant la montée en graines s’impose donc.
Pour en savoir plus, consulter l'intégralité du document « Les dérobées et les ovins : espèces à privilégier et modes d’utilisation » sur le site inn-ovin
La quasi-totalité des espèces peut être pâturée par des brebis
Béatrice Griffault, Chambre d’agriculture 86
Laurence Sagot, Institut de l’Elevage/ CIIRPO
Les activités du CIIRPO sont financées par l’Union Européenne et les conseils régionaux Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire